Rendez-vous FIAC avec un F comme Fromage
Pour la deuxième année consécutive, Nestore fait entrer le pop up au coeur de la FIAC et met l’art qui traverse les âges à l’épreuve de l’éphémère.
Cette année encore, c’est La Vache Qui Rit qui nous a fait confiance. Le célèbre fromage en portion triangulaire est en vente dans une boite collector conçue par un artiste pour la 5ème année et le succès est toujours au rendez-vous.
Au milieu des galeristes siphonnés, des collectionneurs émerveillés, des artistes lookés et des badauds moqueurs, le stand La Vache Qui Rit trône majestueusement au pied de l’escalier principal du Grand Palais comme un pied de nez banskyesque à la face du gratin de l’art contemporain.
Le concept ? Chaque année, Bel collabore avec un artiste afin de repenser sa boîte de Vache qui Rit pour en faire une œuvre d’art. Cette année c’est à Karin Sander qu’a été confiée la conception de la cinquième édition, à travers le concept « 1176 trous pour une image ». Une trame industrielle à travers laquelle voir le monde, dans le travelling qu’elle a réalisé pour l’occasion, mais aussi sur et dans la boîte : façon amusante de s’intégrer au processus de production.
Le stand est constitué d’une grande façade reprenant cette trame sur 5 mètres de haut, de trois écrans ; pour présenter l’artiste, pour diffuser le fameux travelling et pour rappeler les 4 premières éditions.
Cerise sur le fromage, pendant cinq jours, trois hôtesses souriantes ont accueilli un public nombreux pour leur présenter ces œuvres artistiques à part entière, au prix très accessible de 5€. La seule oeuvre de la Fiac que vous vous paierez un jour…
Non La Vache Qui Rit ne concurrencera toujours pas Perrotin cette année mais ne vous y trompez pas, ce n’est pas non plus du Piero Manzoni. La culture, c’est comme le fromage, moins on en a, plus on l’étale.
Si la Fiac a désormais fermé ses portes, vous pouvez retrouver les boîtes collector en vente sur internet, Nestore, à travers sa newsletter, vous présentant les futures opérations. Et l’art, et bien il est partout.
©Martin Argyroglo pour Lab’Bel
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